Mouvements de protestation contre les menaces de fermeture de compagnie CRS
Des actions de protestation contre les menaces de fermeture de compagnies de CRS ont eu lieu samedi à Lyon et à Perpignan tandis que la compagnie de Marseille a décidé en assemblée générale d'entamer une grève de la faim.
Des actions de protestation contre les menaces de fermeture de compagnies de CRS ont eu lieu samedi à Lyon et à Perpignan tandis que la compagnie de Marseille a décidé en assemblée générale d'entamer une grève de la faim.
La compagnie de CRS marseillaise, en déplacement à Paris pour des missions de sécurité, a décidé samedi en assemblée générale d'entamer une "grève de la faim", a annoncé Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix). Le ministre de l'Intérieur avait confirmé mercredi des "études en cours" sur la fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille alors que, selon des sources proches de l'Intérieur, est aussi programmée celle de sept escadrons de gendarmerie mobile.
"Il y a des études en cours sur la fermeture" des compagnies de CRS (effectif total de 130 hommes par compagnie) de Marseille et Lyon, a en effet confirmé mercredi soir à Paris le ministre de l'Intérieur lors des voeux d'Unité police SGP-FO.
Il a en revanche indiqué que les "rumeurs" sur six autres fermetures, dénoncées par des syndicats de police, étaient "infondées".
Une réunion est prévue à ce sujet mercredi au ministère de l'Intérieur, selon une source syndicale.
M. Hortefeux a ajouté devant les policiers présents aux voeux du syndicat, qui proteste contre ces fermetures, comme Alliance (2ème organisation) et l'Unsa-police (3ème syndicat), que "chaque situation familiale sera prise en compte". "La capacité des CRS ne sera pas remise en cause" a assuré le ministre, lançant un appel au "dialogue et à la concertation".
Le secrétaire général d'Unité police SGP-FO, Nicolas Comte, a demandé samedi dans un communiqué "au ministre de l'Intérieur de ne fermer aucune Compagnie républicaine de sécurité".
Selon lui, les annonces de fermeture "ont largement affecté les personnels déjà soumis depuis plusieurs mois à une pression hiérarchique due notamment à la course aux résultats et à un manque de concertation".
Jean-Claude Delage, le secrétaire général d'Alliance, a déclaré samedi à l'AFP que "l'administration" policière "est responsables de la montée de ces mécontentements" car elle "tergiverse" et "ne dit pas les choses clairement".