HALTE À LA RÉPRESSION ANTI-CGT !!!

La CGT, «bête noire» de la Direction de Valeo ???

La CGT Groupe Valeo dénonce avec la plus grande vigueur la décision dʼune mise à pied de 5 jours prise à lʼencontre de notre camarade Fabrice FARGHEOT / Militant CGT chez VALEO.

Rappel des faits :

Selon la Direction de Valeo, les motifs de cette sanction sont motivés par le non-respect de l’obligation de confidentialité des informations dont Fabrice aurait eu connaissance dans le cadre de l’exécution de ses mandats et qu’il aurait divulgué à la presse...

Nous considérons que Fabrice nʼa fait que son travail de syndicaliste qui consiste à informer les salariés sur des pratiques que nous jugeons anormales et qui mettent le secteur des équipementiers automobiles en difficulté.

Valeo Issoire a perdu des dizaines de millions d’€ de Chiffres d’Affaires ces deux dernières années. Cette perte de volumes et de marchés est un phénomène qui malheureusement n’est pas nouveau. Fabrice a, seulement, tenté d’expliquer qu’il serait extrêmement difficile d’avoir une activité qui reparte à la hausse si l’on continuait à accorder des baisses de prix exorbitantes seulement pour garder les parts de marchés actuelles.

Avec la sanction que Valeo vient d’infliger à Fabrice Fargheot, La Direction tente d’intimider les élus pour faire taire la CGT et mettre à mal son action au service des salariés sur le site d’Issoire et dans le Groupe Valeo.

A chaque militant syndical sanctionné, cʼest la liberté syndicale et les droits des travailleurs qui reculent. Ne les laissons pas faire !

Une direction haineuse et revancharde !

Effectivement, partout dans le groupe, des élus CGT sont mal-menés par Valeo qui digère très mal la résistance de la CGT face au plan massif de destruction des emplois mis en place !!!

Nous refusons la mise au pas du syndicalisme !
Nous refusons que le personnel soit bâillonné !

Au nom du droit syndical, la CGT Groupe Valeo exige lʼannulation complète de la sanction et le paiement intégral du salaire de Fabrice !

La CGT en lien avec tous les syndicats CGT du groupe Valeo restera vigilante sur les suites à donner concernant cette affaire.

Face à une situation inacceptable qui suscite lʼindignation,
Face à de graves atteintes aux droits et libertés,
Se battre, une nécessité vitale !

DECLARATION DES SYNDICATS CGT DU GROUPE VALEO

Les syndicats CGT du groupe Valeo réunis à Montreuil le 18 septembre 2009, s’insurgent contre la sanction infligée à leur camarade Fabrice FARGHEOT, Représentant syndical CGT du groupe Valeo, dans l’exercice de son mandat de représentant syndical CGT des salariés.

Rappel des faits : Fabrice en tant que représentant du syndicat CGT du site d’Issoire et au nom de son syndicat a dénoncé dans un tract et un communiqué de presse l’attitude des constructeurs qui étranglent les équipementiers en leur réclamant de leur octroyer continuellement des baisses de prix.

Ce qui lui a valu de la part de Valeo, une sanction de 5 jours de mise à pied.

En aucune façon Fabrice n’a voulu porter préjudice à VALEO, bien au contraire, il dénonçait le diktat des constructeurs qui étranglent les équipementier sans pour cela baisser le prix des véhicules. De plus, le rôle des élus et bien d’informer et de protéger les salariés et Fabrice n’y a pas failli, bien au contraire il a rempli son rôle de représentant CGT élu pour et par les salariés.

Nous ne pouvons accepter qu’un de nos camarades soit sanctionné dans l’exercice de son mandat syndical, mandat nous tenons à le rappeler, exercé avec toute la maturité et la responsabilité dont les élus CGT font preuve.

Les syndicats CGT du groupe VALEO demandent à la direction du groupe le retrait de cette sanction et le remboursement de tous les prélèvements effectués sur son salaire.

Nous ne pouvons accepter l’injustice.

La CGT se bat au côté des salariés et se battra toujours pour la sauvegarde de leurs intérêts. Ils font preuve d’altruisme. Comment peut on qualifier une direction qui sanctionne un élu qui n’avait pour seul objectif la protection et l’information des salariés qu’il représente ?

La CGT se bat pour la justice, aujourd’hui elle la réclame pour l’un des siens.

Mis à pied pour avoir divulgué des informations stratégiques

Rentrée tendu chez Valéo Issoire entre la CGT et la direction.

En milieu de semaine, la CGT a diffusé un tract auprès de tous les salariés du groupe indiquant que le délégué du site d'Issoire, qui siège comme membre titulaire au comité de groupe européen, avait été mis à pied pendant cinq jours. « La direction me reproche d'avoir divulgué des informations confidentielles dans un tract et à la presse », indique Fabrice Fargheot, l'intéressé.

" Mon seul crime est d'avoir dit la vérité "

« Franchement, qui ne sait pas aujourd'hui que les constructeurs automobiles exigent des rabais aux équipementiers lors de chaque nouvelle négociation de contrat. Une excellente enquête a même été diffusée sur France 3 sur le sujet. Elle montrait tous les rouages du système et un équipementier a même témoigné. Mon seul crime est d'avoir dit la vérité le 23 juin dernier. Au moins on ne pourra pas m'attaquer pour diffamation », estime Fabrice Fargheot, qui est donc resté chez lui du 17 au 21 août dernier.

Dans son tract, la CGT « exige l'annulation de la sanction et le paiement intégral de son salaire ».

« A quoi sert-on si on ne peut plus informer de la situation de l'entreprise ?, estime Christian Viallet, secrétaire départemental de la métallurgie CGT. Le plus choquant, c'est qu'il n'attaque pas Valéo, au contraire. Il dénonce l'étranglement dont sont victimes les équipementiers automobiles aujourd'hui ».

Au final, relève Fabrice Fargheot « tout cela s'inscrit dans un contexte de criminalisation de l'action syndicale. C'est également une pression sur l'individu et son environnement familial ».

Un courrier a été adressé à Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie. En outre, la Fédération de la métallurgie indique qu'elle va engager une action en justice.

Du côté de la direction, de Valéo Issoire, on indique « ne pas vouloir polémiquer ». « Les choses sont claires ».

Soutien du FSC à la CGT Valeo Issoire

Camarades,

Le Front Syndical de Classe, qui comme vous le savez, a été créé pour rassembler l'ensemble des Travailleurs afin de mener la lutte pour le "tous ensemble, en même temps" à partir des besoins des Salariés, soutient la lutte que mênent les Salariés de Valeo, en particulier la C.G.T.

Nous dénonçons avec force les attaques contre ceux et celles qui se battent et relèvent la tête, et qui malheureusement ne reçoivent pas toujours l'écoute et les soutiens qu'ils (elles) seraient en droit d'attendre.

LE FRONT SYNDICAL DE CLASSE APPORTE SON SOUTIEN AU SYNDICAT C.G.T. Valeo et à son Secrétaire Fabrice Fargheot... et il fera connaître la situation à tout son réseau, car ce n'est que TOUS ENSEMBLE QUE NOUS GAGNERONS. LA LUTTE CONTINUE.

Seul le Syndicalisme de classe et de masse le permettra

POUR :

Le président : SILVAIN ROGER
Le secrétaire Général : FOUCAMBERT BENOIT

DANIELLE GAUTIER (membre du C.A.)

La direction de Valeo Amiens licencie 7 salariés !!!

La CGT Valeo Issoire tient à apporter tout son soutien aux camarades d'Amiens face à l'arbitraire patronale de Valeo...

HALTE À LA RÉPRESSION ANTI-CGT !!! Valeo_11

Message de soutien aux VALEO-AMIENS

La direction VALEO-AMIENS essaie ni plus ni moins, d’améliorer son quota de suppressions de postes en licenciant pas moins de 7 salariés de l’unité VI (Véhicules Industriels) sous prétexte d’avoir soit-disant introduit et consommé des boissons alcoolisées sur le lieu de travail.

Comme par hasard, les 7 salariés licenciés ont, soit beaucoup d’ancienneté, soit l’appartenance syndicale à la CGT.

3 sont licenciés pour faute grave car ils ont la qualité de « leader » et les 4 autres écopent d’un licenciement pour cause réelle et sérieuse.

La CGT VALEO dénonce les pratiques d’un autre âge et qui ne relèvent pas l’honneur de la direction locale qui s’appuie sur des «on m’a dit que – il se serait passé – je n'étais pas témoin, mais, etc» et alors qu’aucun salarié n’a été pris en flagrant délit, ce qui semble pourtant la moindre des choses avant d’accuser qui que ce soit de ce type de délit.

La CGT VALEO estime que la direction VALEO essaie de tirer profit d’une situation spécifique et non circonstanciée pour se débarrasser à très bon compte et surtout à moindres frais, de salariés.

La CGT VALEO dénonce l’attitude fort désinvolte de la direction VALEO qui base ses accusations sur des rumeurs ou autres ragots, «d'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours»et sans vérifier concrètement quoi que ce soit.

La CGT VALEO dénonce également le fait que les salariés incriminés ont pourtant effectué leur travail jusqu’à la fin du temps de présence à leur poste de travail et ont chacun pris le volant de leur véhicule pour rentrer chez eux.
Il s’agit là d’une mise en danger d’autrui dont la direction VALEO n’a pas assumé la responsabilité. Car comment se fait-il que la direction n’ait pas réagi sur le champ ? Pourquoi n'a t'elle pas fait procéder à des tests d'alcoolmie ? Pourquoi n'a t'elle pas fait interrompre la production sur lignes automatiques ? Pourquoi n'a t'elle pas fait raccompagner les soit-disant salariés sous emprise d'alcool ?

La CGT VALEO les propos que vous avais tenu lors d’un Comité d’Etablissement où vous avez annoncé devant les élus que vous êtes prêt à aider les salariés en difficulté avec l’alcool plutôt que de les licencier. Pourquoi ces 7 salariés ni on pas eu le droit ???

Nous demandons instamment à la direction générale de VALEO de revenir sur cette décision prise à la hâte, sans vérification d’aucune sorte que ce soit, se confortant dans des pseudo-affirmations qui n’engagent que ceux qui veulent bien y croire et pour les besoins de la cause, à savoir, diminuer encore et toujours la masse salariale.

Nous demandons la réintégration des 7 salariés injustement pénalisés par une rumeur fallacieuse et digne des plus sombres pages de l’histoire de la dernière guerre mondiale, lorsqu’il était d’usage de dénoncer n’importe qui sur n’importe quel prétexte, afin d’y avoir un petit profit immédiat.

Si tel n'était pas le cas, il semble logique et surtout équitable, de porter l'affaire, non seulement devant les médias qui ne manqueront pas de relever le manque de sérieux des accusations portées à des salariés qui assurent une production importante pour péréniser les profits gigantesques du site VALEO AMIENS, mais surtout devant les juridictions compétentes qui elles, ne manqueront pas de requalifier de tels licenciements sans cause réelle et sérieuse puisqu'aucun début de preuve ne pourra justifier de telles accusations mensongères.

Le président prédécesseur de VALEO, Noël Goutard déclarait «plus jamais ça» lorsque VALEO a été médiatisé sur des dérives managériales à Evreux ; il serait de bon ton de ne pas cumuler l'actuel scandale Valeo Corée (agissements de patrons-voyous) à ceux des licenciements à répétition alors que le groupe n'a jamais rompu avec les bénéfices.

CHEZ VALEO COMME AILLEURS,
S’EXPRIMER N’EST PAS UNE FAUTE !

HALTE À LA RÉPRESSION ANTI-CGT !!! Balanc10

Faire taire un militant de la CGT, tous les patrons en rêvent. D’ailleurs l’entreprise VALEO a tenté de faire de son rêve une réalité : en sanctionnant Fabrice FARGHEOT, délégué syndical CGT, de 5 jours de mise pied, au motif d’avoir donné une interview au journal LA MONTAGNE, l’employeur méconnaissait une liberté fondamentale, celle de s’exprimer librement !

Pour certains d’entres nous, cette affaire rappelle le cas d’Alain CLAVAUD, ouvrier DUNLOP, licencié pour avoir donné une interview au journal l’Humanité. Il réintégrait l’entreprise par décision de justice, au motif que cette dernière avait méconnu la liberté d’expression dont jouissent les salariés dans l’entreprise.

Ainsi, s’exprimer dans l’entreprise, ou hors de l’entreprise mais sur un sujet lié au travail reste un sujet tabou pour les employeurs. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’un droit inhérent à l’activité syndicale, droit que tout militant doit exercer sans entrave : il en va de l’efficacité de notre action !

Les faits : En juin 2009, l’équipementier automobile mettait en place un énième plan de sauvegarde de l’emploi et le CCE en était avisé conformément aux règles légales. Il est alors question de la politique tarifaire de VALEO avec ses clients (RENAULT, CITROËN et PSA) et les conséquences sur l’emploi.

Interrogé par le journal local, Fabrice dénonce le rôle des constructeurs qui tentent d’imposer des rabais substantiels à l’équipementier. Ce dernier prend alors prétexte des baisses accordées, pour légitimer les suppressions d’emplois. Ces informations soi-disantes «confidentielles » données aux journalistes valent à notre camarade 5 jours de mise à pied et donc le non paiement du salaire inhérent à ce type de sanction.

La décision : Fabrice a donc décidé de saisir le Conseil des Prud’hommes et l’Union Départementale CGT est intervenue à l’instance pour appuyer sa demande d’annulation de la sanction.

La juridiction, en formation de départage, a fait droit à sa demande ; Certes, dans une décision du 16 novembre 2011, un peu frileuse dirons-nous, elle ne retient pas l’atteinte à la liberté d’expression, liberté reconnue comme fondamentale dans notre arsenal juridique.

Elle estime cependant que notre camarade n’a commis aucune faute. En effet, VALEO ne démontre pas en quoi les informations données étaient confidentielles, caractère qui seul justifie la mise en oeuvre de la procédure disciplinaire.

L’employeur est alors condamné à payer les salaires consécutifs à la mise à pied, outre les frais de procédure.

Un appel est toujours possible, mais la thèse de l’employeur a du plomb dans l’aile. En matière de lutte contre les discriminations syndicales, toutes les décisions favorables méritent d’être popularisées.

En espérant que VALEO ne prennent plus ses désirs pour des réalités !

Fichage des syndicalistes

L’acharnement du gouvernement

mardi 3 janvier 2012

La volonté de criminaliser l’action syndicale, en fichant dans le fichier ADN les militants syndicaux, revient sur le devant de la scène. Des syndicalistes assumant toutes leurs responsabilités représentent les intérêts des salariés, refusent la casse de l’outil de travail, la mort de l’économie locale, régionale.

Le droit à résister, à revendiquer, à agir n’est pas criminel. Refuser de se soumettre au prélèvement ADN est donc pleinement justifié.

Après un premier revers infligé par le tribunal de Perpignan sur le dossier de Philippe GALANO, militant CGT, après le refus du tribunal de grande instance de Compiègne de sanctionner Xavier MATHIEU, responsable CGT Continental, le gouvernement persiste en enjoignant au parquet d’Amiens de continuer les poursuites à l’encontre de ce militant CGT.

Le porte-parole des « Continental », relaxé en première instance est de nouveau convoqué le 4 janvier 2012 par la justice. Agir ainsi vise tout simplement à tenter d’intimider les salariés susceptibles de se mobiliser, d’agir.

La CGT condamne fermement cet acharnement et réitère sa demande d’abrogation immédiate des dispositifs sur le fichage des syndicalistes, le retrait de ceux-ci des fichiers ADN.

Montreuil, le 3 janvier 2012

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