S'en est fini de la moto française...
Guillaume Maillard, la mort dans l'âme, stoppe la procédure d'appel, suite à la décision du tribunal. Voxan sera vendu aux enchères.
« C'est la raison qui l'emporte. Il y a une conjonction de phénomènes qui ne vont pas le bon sens. Il faut savoir s'arrêter quand tout s'oppose à vous. Je ne veux pas finir dans le mur et engager ma société ».
Et Guillaume Maillard de lâcher que « rien n'est clair chez Voxan. Nous ne sommes pas en mesure d'avoir un inventaire précis et recoupé des actifs de la société. Nous apprenons régulièrement que telle ou telle machine est installée chez un fournisseur, d'ailleurs créancier, qui ne veut la restituer qu'en lui payant la créance. Et il y a du matériel partout en Europe. En clair, on ne sait pas précisément ce qu'on achète ».
Pour autant, Guillaume Maillard sera dans la salle des ventes le jour venu. « Je suis toujours intéressé par l'achat de la marque et de l'organe moteur-boîte. On peut construire quelque chose de bien à Issoire dans le cadre d'un projet autour de la mobilité urbaine. J'ai rencontré beaucoup de soutien sur le territoire. C'est triste de voir que la marque va finir comme cela ».
Propos recueillis par : olivier.chapperon@centrefrance.com pour La Montagne