lundi 24 janvier 2011, par Alessandro Vitagliano
La Fiom-CGIL, deuxième syndicat de l’usine avec 22% des voix lors des dernières élections professionnelles, sera exclue de la représentation syndicale pour avoir refusé de signer un accord, qui, selon le secrétaire général de la Fiom, Maurizio Landini, est une "attaque sans précédent contre la démocratie et les droits" et un acte "autoritaire" de la part de Fiat.
En effet cet accord permettra à Fiat de mettre en place une nouvelle organisation du travail avec des rotations de nuit, une réduction des pauses et une augmentation du nombre d’heures supplémentaires possibles . Un contrat de travail permettant plus de flexibilité, en échange d’un investissement de la part de Fiat et son partenaire américain Chrysler. Cet accord a été soumis aux salariés par referendum, et voté à une faible majorité sous la menace de la fermeture du site de Mirafiori. La Fiom dénonce un "chantage" de Fiat. "Il n’est pas vrai de dire que Fiat a besoin de supprimer les droits (sociaux) pour investir en Italie", a ajouté M. Landini.
Le syndicat Fiom-CGIL a appelé à une grève de huit heures le 28 janvier contre l’accord signé par le groupe automobile Fiat et les autres syndicats concernant l’usine de Mirafiori à Turin.
La CGT