Luminox

Premier jour de débrayage à Luminox (Cooper sécurité) qui prévoit de licencier 24 personnes

Dix jours après l'annonce faite par la direction de Luminox (Cooper sécurité) de supprimer 24 postes sur le site de production de Riom, une première journée de grève a lieu ce jeudi

Toutes les « blouses blanches » ont quitté leurs lignes de production pour rejoindre le parvis de l'entreprise. En ce jeudi matin, elles entament un jour de grève, entraînant avec elles le service après-vente, le bureau d'études, des cols blancs qui craignent que « ce soit le début de la fin ».

« C'est le premier wagon de la restructuration qui emmènera la production en Roumanie et les services à Lyon », alarme un salarié.

« Nous sommes écoeurés par ce projet de suppressions de postes et de délocalisation en Roumanie alors que l'entreprise est lucrative », expose Gilles Deschamps, 32 ans d'ancienneté.

« On sait depuis lundi quels sont les 24 postes visés, entre autre les deux postes à la maintenance. Plus de maintance des machines, ça veut dire, à terme, plus de machine ! », détaillent deux déléguées du personnel qui doivent aussi rencontrer un avocat aujourd'hui pour s'attaquer à ce « plan de licenciement pour motif économique ».

Des salariés d'autres entreprises sont venus grossir le rang des grévistes, des salariés du laboratoire Schering - Plough, menacé aussi par un plan de licenciement, d'Impérial Tabbaco, qui a vu 160 emplois disparaître il y a deux ans, et de Plastyrobel, de Pessat-Villeneuve, qui fabrique une vingtaine de produits pour Luminox.

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La Montagne.fr

Alors qu'ils vont entamer leur quatrième semaine de grève consécutive, les salariés de la production de Cooper Sécurité, sous la menace d'un plan social qui leur ferait perdre « vingt et un emplois » sur cinquante-quatre, continuent le combat.

Ils manifesteront lundi, à Riom, à partir de 10 heures, de l'entreprise (zone de la Gravière) jusqu'à la sous-préfecture.