OPA sur Valeo?

j'en avais entendu parlé et vue sur http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-886713@51-800197,0.html
qu'en est t'il excatement?

Spéculations autour d'une possible OPA américaine sur Valeo
LEMONDE.FR | 22.03.07 | 17h00 • Mis à jour le 22.03.07 | 17h01

Le cours de l'action Valeo était en forte hausse, jeudi 22 mars en début d'après-midi, après les informations du quotidien Les Echos faisant état de convoitises en provenance du fonds américain Apollo Management LP, situé à New York, sur l'équipementier automobile français.

Valeo est actuellement valorisé en Bourse à environ 3,2 milliards d'euros. Un conseil d'administration, prévu de longue date, a lieu cet après-midi à Paris. Selon une porte-parole jointe jeudi en début d'après-midi, le groupe français n'a aucun commentaire à faire sur cette supposée convoitise américaine. Et il n'était pas prévu d'évoquer cette question lors de la réunion du conseil ce jour.

Valeo, outre la Caisse des dépôts et consignations (6,5 % du capital fin 2006) et le Crédit agricole (5,9 %), possède déjà plusieurs actionnaires américains comme les fonds Pardus Capital Management (qui détient 10,9 %), Franklin Resources (10,7 %) et Brandes Investment Partners (5,2 %), ainsi que l'investisseur Guy Wyser-Pratte (2,6 %). Selon Les Echos, l'initiative du fonds Apollo se préparerait grâce aux conseils des banques d'affaires Lazard et Merrill Lynch.

13e ÉQUIPEMENTIER AUTOMOBILE MONDIAL


Cette rumeur d'OPA survient au moment où plusieurs options stratégiques s'opposent pour l'avenir de l'équipementier français. A quelques semaines de l'assemblée générale des actionnaires qui aura lieu le 21 mai, où 9 des 11 sièges d'administrateurs doivent être renouvelés, dont celui du PDG Thierry Morin, les actionnaires fourbissent leurs armes.

Le plus ambitieux semble être Karim Samii, l'homme d'affaires d'origine iranienne à la tête de Pardus. Il ne détenait, fin 2006, que 4,45 % du capital de Valeo, et a passé tout récemment la barre des 10 %. M. Samii milite depuis février pour que Valeo, classé 13e équipementier automobile dans le monde, rachète un concurrent, en l'occurrence Visteon, l'ex-équipementier du groupe Ford, dont M. Samii détient déjà 17 %. Cette option aurait, selon le quotidien économique, le soutien des fonds Franklin et Brandes (qui ont aussi des parts dans Visteon). Et permettrait à Valeo de devenir le 3e équipementier mondial, derrière Bosch et Delphi. Un projet industriel auquel s'oppose l'actionnaire Guy Wyser-Pratte et qui n'a pas encore complètement séduit le PDG Thierry Morin, indiquait ce matin Les Echos.

Apollo Management a été fondé en 1990 par l'homme d'affaires new-yorkais Leon Black et possède des bureaux à Los Angeles et Londres. Ce fonds est spécialisé dans les opérations de rachat par "effet de levier" (LBO, ou leverage buy-out). Sa dernière opération de rachat, annoncée cette semaine, concerne Claire's Stores (mode, habillement) pour 3,1 milliards de dollars. En décembre, Apollo annonçait son intention de racheter Realogy Corporation, propriétaire du promoteur immobilier Century 21.

A 14 heures jeudi, l'action Valeo, qui a déjà gagné 15 % en cinq séances, était en hausse de plus de 4 %, à 43,39 euros.

Le Monde.fr

Le fonds d'investissement new-yorkais Apollo Management s'intéresserait de près à l'équipementier Valeo. Le cours de l'action Valeo était en forte hausse, jeudi 22 mars en début d'après-midi, après les informations du quotidien Les Echos faisant état de convoitises en provenance du fonds américain Apollo Management LP, situé à New York, sur l'équipementier automobile français. Valeo est actuellement valorisé en Bourse à environ 3,2 milliards d'euros. Un conseil d'administration, prévu de longue date, a lieu cet après-midi à Paris. Selon une porte-parole jointe jeudi en début d'après-midi, le groupe français n'a aucun commentaire à faire sur cette supposée convoitise américaine.

d'autres infos sur http://archives.lesechos.fr/site/resultats.php

Bataille au sein de Valeo pour le choix des administrateurs

Jacques Lupianez. Publié le 11 avril 2007Actualisé le 11 avril 2007 : 10h47

Le conseil d'administration de Valeo était réuni hier pour établir la liste des candidats au poste d'administrateur, et poursuivre l'examen du projet de LBO formulé par l'américain Apollo.

Lors de l'assemblée générale des actionnaires du 21 mai, neuf administrateurs doivent être nommés, leur mandat arrivant à échéance. Pour cette élection, s'opposent la direction et le premier actionnaire de Valeo avec 12% des parts, Pardus. La direction souhaite maintenir sa stratégie. Elle est contre la fusion avec l'équipementier américain Visteon proposée par Pardus. Le vote des actionnaires en faveur des candidats présentés par la direction, serait un soutien à sa politique. La direction a donc proposé ses neuf candidats, dont cinq nouvelles personnalités.

Dans le cadre de résolutions séparées, et non agréées par le conseil, Pardus présentera ensuite ses candidats. Les autres fonds, comme Brandes Investment qui détient 5% des titres, devraient lui apporter leur soutien.

L'enjeu de cette élection

Franklin Resources, qui détient 10,7% des titres, est actionnaire, tout comme Pardus et Brandes Investment, de l'américain Visteon. Actuellement le titre Visteon oscille entre 8 et 9 dollars, loin des 12 dollars atteints en 2004. Ainsi, si Valeo lançait une OPA sur l'américain, comme le souhaite Pardus, le cours retrouverait certainement ses niveaux antérieurs.

Les trois actionnaires réaliseraient une belle plus-value.

et Quid de la suite des evénements en cas de rachat souvent synonyme de réduction d'effectifs pour economie d'echelles et autres plus value encore + importantes
La vigilence est de rigueur

Valeo ne ferme pas la porte aux fonds d'investissement

Valeo estime qu'il est "excessif" de la part de Pardus Capital Management de réclamer huit sièges au conseil d'administration, tout en se disant ouvert à des discussions avec le hedge funds et en réaffirmant qu'il continue de parler avec des fonds d'investissement.
"Ce n'est pas moi qui fixe le calendrier", a ajouté Thierry Morin, P-DG de l'équipementier automobile, lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats du premier trimestre, ajoutant que, au nom de la sérénité des salariés du groupe et des investisseurs, il espérait que la période d'incertitudes ne durerait pas trop longtemps.
Numéro deux du secteur en Europe derrière l'allemand Bosch, Valeo a fait état mardi d'une marge opérationnelle meilleure que prévu à 3%, en dépit d'une nouvelle poussée des prix des matières premières. Ce résultat est cependant également le fait de la reprise d'une provision de 23 millions d'euros liée à un jugement favorable au groupe sur un litige concernant un brevet.
Thierry Morin a assuré que l'objectif d'une marge opérationnelle de 6% en 2010 était "tout à fait réalisable" et qu'il pouvait même être dépassé si Valeo continuait de tracer sa route dans le domaine des produits innovants tels que Start & Stop, un système qui arrête et redémarre le moteur d'une voiture en fonction de la vitesse.
Dans l'immédiat, Valeo, qui avait fait l'objet d'un raid lancé par Carlo de Benedetti en 1986, doit faire face aux visées de Pardus, qui détient 12,25% du capital du groupe et l'intérêt de plusieurs fonds d'investissement.
Pardus, qui détient également 17% de Visteon, a longtemps plaidé pour un rachat de ce dernier par Valeo, une perspective que Thierry Morin continue de rejeter, même s'il dit être intéressé par certains actifs de ses homologues américains.
PLUSIEURS FONDS INTERESSES
En même temps, Valeo a été approché par plusieurs fonds, sans qu'il y ait encore eu d'offre formelle. Le groupe a dit continuer à étudier ces "indications d'intérêt".
"Dès qu'un de ces fonds fait une offre par écrit, je la soumettrai au conseil d'administration", a déclaré Thierry Morin.
"Je conçois parfaitement une prise de contrôle de la société par un fonds, mais, vu la structure du capital, je n'imagine pas que Valeo puisse sortir de la cote", a-t-il ajouté, notant au passage que les fonds avaient d'abondantes liquidités.
Il a jugé excessif que Pardus réclame huit sièges au conseil d'administration, qui en compte 11.
"Nous sommes ouvert à des discussions mais tout siège donné à Pardus devrait s'accompagner de certaines conditions : le nombre devrait être proportionnel à leur participation (dans le groupe), il ne faut pas qu'il y ait de conflit d'intérêt et il ne faut pas que cela aboutisse à une prise de contrôle rampante", a déclaré Thierry Morin.
Il a ajouté que Pardus ne réclamait pas un rachat de Visteon mais préconisait maintenant la cession d'actifs représentant trois milliards d'euros. Interrogé, un porte-parole de Pardus à Paris s'est refusé à tout commentaire.
Thierry Morin a également déclaré que le groupe allait céder des actifs représentant un total légèrement supérieur à deux milliards d'euros entre 2007 et 2009. Dans le même temps, Valeo achètera des actifs représentant entre 2 et 2,5 milliards d'euros.

Les élus CGT du Groupe VALEO se sont réunis à Amiens du 12 au 14 juin pour faire le bilan sur la situation économique sociale et financière du groupe.

Les sites victimes de fermetures d’ateliers ou victimes de suppressions d’emplois, comme la fonderie d’Amiens ou Reims, Abbeville, Nogent, l’Isle d’Abeau font partie des préoccupations de vos élus.

Nous dénonçons l’augmentation de salaire d’environ 17%, ainsi que les actions gratuites que notre PDG Thierry Morin va percevoir, alors que les salariés n’ont eu en moyenne que 1,5% lors des dernières négociations salariales.

Imaginez le décalage entre une CGT qui prône le partage des richesses et un groupe dont la préoccupation principale est d’accroître les bénéfices afin de ne pas léser les actionnaires.

La guerre « Pardus-Morin » (fonds d’investissements américains majoritaires du groupe Valeo) :

La victoire de Th.Morin est relative, il devra maintenant, sous la pression des actionnaires, recentrer l’activité du groupe, ce qui devrait se traduire par de nouveaux licenciements, délocalisations et précarité. Les branches qui ne sont pas à la pointe de la technologie sont menacées. Nous estimons actuellement que 20% des sites français ont leur avenir incertain.

Tout cela est dicté par la mondialisation en vue d’engraisser toujours d’avantage les actionnaires. Notre travail part en Asie, Europe de l’Est ou Maghreb, sans pour autant élever le niveau de vie des salariés issus de ces pays dits «à bas coût», au détriment des investissements pour garantir l’emploi français.

Pour la CGT, il ne faut jamais perdre de vue que la valeur ajoutée est créée par les salariés. La qualité de notre travail, qui est mondialement reconnue, doit être renforcée par une politique de plein emploi (CDI). La CGT revendique le développement de nos capacités de production plutôt que d’aller systématiquement dans les pays en voie de développement.

VALEO

Le 21 mai dernier a été renouvelé le conseil d’administration de VALEO. Un grand tapage médiatique s’est instauré autour de cette affaire. Quels étaient les enjeux réels de cette affaire ?

Le fond d’investissement américain « Pardus » (14 % des actions) revendiquait 8 sièges sur 11 au conseil d’administration pour s’emparer du Groupe VALEO, et souhaitait une fusion avec VISTEON. Le PDG de VALEO, Thierry Morin, s’est opposé à la stratégie du fond d’investissement, et a eu gain de cause.

Ce projet, bien que momentanément écarté, est hautement risqué compte tenu de la forte dépendance de VISTEON aux activités de FORD d’une part, et des risques juridiques d’autres part…

Dans un premier temps, la CGT considère que le pire a été évité ! Cependant, la nouvelle stratégie de notre PDG n’est pas claire !!! Effectivement, Valeo, encore et toujours, mise beaucoup sur une croissance externe pour se développer (Il existe un intérêt déclaré pour les activités thermiques de VISTEON) ! D’ores et déjà, il a été annoncé une augmentation de la marge opérationnelle de 3,4 % à 6 % en 2010. En contrepartie, il devrait y avoir la vente d’activités d’au moins 2 milliards d’€ de CA sur celles qui sont soi-disant le moins rentable !

La CGT s’inquiète et condamne cette chasse à la rentabilité outrancière qui quoiqu’il arrivera sera forcément néfaste pour l’emploi et également pour l’outil industriel français.

La CGT VALEO ISSOIRE revendique une participation conséquente de l’Etat par le biais de la « Caisse de dépôt et de consignation » dans l’actionnariat des entreprises françaises, pour éviter une dépendance totale des grands secteurs industriels de notre pays à la fluctuation des marchés qui ne bénéficiera qu’à une poignée de mercenaires « oisifs » au détriment de la valeur du travail et des travailleurs…